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La décroissance - Schneider, Nikonoff, Latouche, Sebagh

La décroissance ou pourquoi miser sur une croissance qui repose sur une utilisation des ressources décroissantes ?
Clélie tentera d'en savoir plus sur les tenants et aboutissants de cette pensée avec ses invités :
- François SCHNEIDER, Ecologue, meneur de la " marche pour la décroissance "
- Jacques NIKONOFF, Président d'ATTAC
- Serge LATOUCHE, Professeur de sciences économiques Université Paris 11
- Thierry SEBAGH : Maître de conférence en sciences économiques, Univ d'Aix Marseille III

2 comm glanés sur le net :

Après vision, j'avoue éprouver une légère frustration et une certain malaise.
Pour ceux qui ne l'aurait pas vu, c'est le type de débat match en double avec une équipe étiquetée "décroissance" et une équipe "développement durable".
L'animatrice était plutôt bienveillante sur la question et les intervenants a priori ouverts à ces idées.
Ma frustration vient du fait que les idées proposées par Gilles Schneider et Serge Latouche ne sont pas du tout passées et apparaissaient très floues voir naïves face aux arguments des deux autres participants peut-être plus aguerris aux débats contradictoires.
Proposer à la télé d'essayer de reconstruire un autre modèle économique et social, un autre système de valeurs par un processus de démocratie participative qui n'existe pas encore ne fait vraiment pas le poids devant un type qui demande « Oui, mais qu'est-ce que vous proposez concrètement? ».
Comme si démonter une machine à broyer qui s'est construite sur plusieurs décennies pouvait se faire en trois phrases.
Frustré également qu'une proposition de décroissance soit associée à un certain autoritarisme, d'une atteinte à une soit disant liberté de consommer et de s'offrir ce que tout à chacun est en droit de réclamer ... et que cela soit véhiculé par ceux qui se réclament de l'altermondialisme.
Sans oublier cette opposition constante entre la question écologique et la question sociale.
Bref, alors que tout est à construire, ou plutôt dé-construire, je me demande quelle est l'utilité de ce type de débats à la télévision qui utilise une forme qui se prête peu à l'échange d'idées et qui a été formatée pour porter un discours consumériste.
Parce que quand l'émission sera faite dans un cadre moins chaleureux avec les "spécialistes de la question" comme la télé sait nous les trouver, les décroissants seront vite mis dans le panier membres de sectes.

j'ai bien aimé et j'ai trouvé que les explications étaient claires et j’ai appris plein de choses, il faut dire aussi que j'ai regardé l'émission en étant déjà convaincu.
Par contre Jacques Nikonoff semble vouloir embrouiller à chaque fois : il ramène la discussion à une indignation que les décroissants voudraient ou impliqueraient une décroissance chez les pauvres ou ceux dont les besoins ne sont pas assouvis, alors que la décroissance s'adresse à ceux qui surconsomment sur la planète.
Des deux camps on voit bien quels sont ceux qui ont quelque chose "à vendre" ou à un privilège à préserver (ceux là mêmes qui à court d'arguments vont accuser leurs adversaires de totalitaires voire autoritaires (classique)).
On se plaint que la décroissance ne soit jamais mise en question dans un débat et bien en voilà un.
Cette émission permet aussi de mieux connaître Serge Latouche et François Schneider que par une signature à la fin d'un article.