Site de Rikiai

Joyeux empêcheur de détourner en rond

 

SITES  A  VISITER

 

Compteur de visites


View My Stats

Pour créer un lien vers ce site, copier le code HTML suivant :

<a href="http://rikiai.jimdo.com/">Site de RIKIAI</a>

The Take (La prise - Avi Lewis et Naomi Klein)

 

“The Take” (La Prise) de Naomi Klein et Avi Lewis, journaliste et cinéaste, militants altermondialistes canadiens.

À la suite de la crise économique argentine de 2001, trente ouvriers au chômage dans la banlieue de Buenos Aires occupent leur usine abandonnée par les patrons et refusent de la quitter.
Ils demandent le droit de faire repartir les machines, de reprendre le travail.
Freddy Espinosa, président de la nouvelle coopérative des ouvriers de La Forja, et Lalo Paret, activiste du Mouvement National des Entreprises Récupérées, vont faire face, avec leurs camarades, à leurs anciens patrons, aux banquiers et au système tout entier...

C'est possible ! L'autogestion d'une usine par ses ouvriers.
La mise en coopérative de près de 200 entreprises en Argentine, de l'emploi pour 15 000 personnes avec de vrais salaires, une productivité croissante, c'est possible ! nous dit Naomi Klein.
Après une longue série de documentaires consacrés aux fermetures d'usines et à leurs dégâts socio -psychologiques (de Roger and me (Michael Moore) à Rêve d'usine (Luc Decaster) ou Paroles de Bibs (Jocelyn Lemaire-Darnaud)) courant des années 90, l'heure est à la réaction.
The take, c'est la prise du travail mais surtout la prise de conscience de la classe ouvrière.
On pense aussi à Reprise de Hervé Le Roux, au visage de cette femme qui refuse de reprendre le travail aux usines Wonder en 1968, elle crie, elle pleure qu'elle "ne remettra plus les pieds dans cette taule!".
À cette époque, la notion même de travail était remise en cause. 36 ans plus tard, une autre femme pleure dans The take, mais cette fois c'est parce que son mari a perdu son emploi et par là même "sa dignité d'homme" !
Aujourd'hui, le travail est bien la valeur suprême.
À l'heure de l'altermondialisme, les années 70 et leur idéal de vie sont bel et bien enterrés.