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1830-1962: Quand l'Algérie était française

Quand l'Algérie était française est le fruit, selon son réalisateur, de dix mois de travail pour rassembler 27 films privés inédits, en plus de films amateurs et de films officiels (quand même), puisés dans les archives audiovisuelles de l'armée française.
Tout ça en couleurs, mise à part une infime partie en noir et blanc colorée pour les besoins du documentaire.
Le résultat est très intéressant dans le sens où il a collecté des documents d'époque.

Le film s'inscrit donc dans ce registre de documentation, même si ce n'est pas de l'Histoire avec un grand H.
Il s'agit de la petite, ou plutôt de différentes histoires individuelles de gens simples et anonymes, dans leurs joies plus que dans leurs peines à travers des bribes de vie filmées et rassemblées en ces 90 mn.
On voit une Algérie des années 50, belle et insouciante, à la plage, au ski, à la pétanque, à la pêche, à la piscine, aux courses, et dans tous ses beaux moments.

En deuxième partie du film, on voit une autre Algérie, celle de la guerre d'indépendance, du maquis et de la mort, et à la fin celle du départ et du déchirement.

Dans tout le film, il ne s'agit pas de l'Algérie des Algériens, exception faite des images de la famille Boubakeur, et des films de René Vautier dans les maquis.
C'est justement des exceptions parce que le film est comme son titre l'indique bien «Quand l'Algérie était française» une histoire de français en Algérie.
Pourquoi ?
Serge de Sampigny, s'en est expliqué dans une interview, en disant que «Les musulmans étaient plus pauvres que les autres.
Et l'image pose problème aux musulmans».
Apparemment tout le monde commence à tout confondre et ça se voit, sinon la première phrase était largement juste et suffisante, les musulmans, ou bien les indigènes d'Algérie si vous voulez, étaient bien sur plus pauvres que la minorité française d'Algérie.
Et puis pourquoi filmer ses moments de misère et de faim ?
Ce ne sont certainement pas les moments de vie que nous nous empressons d'immortaliser, n'est-ce pas ?
Malgré tout, on a tous chez nous une boite où sont précieusement conservées des photos de famille, des photos jaunies par les années, des photos de grands-parents, de grands-oncles, jeunes et beaux, prenant solennellement la pose.