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Viktor Bout, le trafiquant qui a armé le monde

Papa vend des armes (Viktor Bout)

Les surprenants VRP de la guerre

Il s'appelle Victor Bout.
Nationalité : Russe.
Il a fait fortune dans la vente illégale d'armes de guerre à échelle internationale...
Traqué par les services de renseignements du monde entier depuis les années 90, il est souvent passé entre les mailles du filet...
Son arrestation en mars 2008 à Bangkok, en Thaïlande, par les services américains de la DEA et la police thaïlandaise, alors qu'il s'apprêtait à traiter une nouvelle affaire juteuse au profit de la guerrilla colombienne, marque la fin d'un incroyable parcours...
"Game-Over". C'est ce qu'il dira au policier qui lui mettra les menottes...

Prémices d'un businessman...
De carrure massive, 1,80 mètre, yeux bleus, moustache blonde, bedonnant, Victor Bout est né à Douchanbe, au Tadjikistan.
En 1967, il sert dans un régiment d'aviation soviétique en tant que navigateur, séjourne deux ans au Mozambique, passe par les services secrets, le KGB, et profite de la chute du Mur de Berlin pour commencer à faire des affaires.
L'effondrement de l'empire soviétique, ses relations et sa connaissance de six langues, lui ouvrent alors des portes inespérées.
A Moscou, il apprend également le persan, le français, le xhosa, et le zoulou.
Son premier contrat est signé à 25 ans.
Avec trois Antonov, rachetés 120000 dollars, il propose ses services, avec ou sans équipage.
Profitant de la vente massive d'avions soviétiques, il met également la main sur 10 autres Antonov, un Iliouchine et un hélicoptère MI-8.
L'argent, déjà, pour lui, n'est pas vraiment un problème...

Naissance d'un ange de la mort...
Avec au moins cinq passeports, Victor Bout voyage beaucoup. Danemark, Emirats arabes unis, pays dans lequel il installe sa base stratégique.
Asie, Europe et Afrique, son triangle magique commence à scintiller.
A raison de 20 tonnes par vol, son commerce de l'époque : l'achat de fleurs à bas coût en Afrique du Sud et leur revente 100 fois plus cher à Dubai, fait de lui un homme très riche.
De la fleur au fusil, il n'y qu'un pas que Bout franchit sans problème.
Kalachnikovs AK-47, lance-roquettes RPG-7 et même des hélicoptères, innondent alors les guérillas africaines et les gouvernements en place.
14 millions de dollars sont ainsi tombés dans ses poches rien que pour l'Angola.
Une règle d'or pour Bout comme pour tous les marchands de mort : donner des armes aux deux camps pour qu'ils s'étripent davantage... L'argent passe avant tout...

Le début de la fin...
Sous des pseudonymes divers : Boris, Victor Bulakin, Vadim Markovich Aminov, Victor Bout file un train de vie inimaginable.
Il se bâtit un empire avec des sociétés en constante réimmatriculation.
On le retrouve au Liberia, puis en Sierra Leone.
Payé la plupart du temps en diamants, plus discrets, aisément revendables à Anvers, Tel-Aviv ou Bombay, le marchand de mort, dont les royalties s'élèvent à plusieurs dizaines de millions de dollars, ne recule devant rien, et flambe très souvent.
C'est ce qui va le perdre.
Protégé par le FSB russe, à l'abri de son énorme flotte privée de 60 avions, pour beaucoup immatriculés au Liberia et au Swaziland, Bout s'est longtemps cru au-dessus des lois.
Homme de l'ombre, son âme de joueur l'entraîne vers d'autres tapis verts, au coeur de la jungle colombienne.
Il n'imagine pas que l'on puisse le coincer.
La ruse des équipes de le DEA (Drug Enforcement Administration) va pourtant le faire vaciller puis tomber...

Victor Bout : "Game-Over"...
Alors qu'au 27e étage d'un hôtel cinq étoiles de Bangkok, Bout s'apprête à revendre aux combattants des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) des missiles SAM sol-air, dont une centaine "immédiatement", plus des hélicos et des lance-roquettes capables de percer le blindage des tanks, des agents de la DEA et la police Thaïlandaise font irruption dans sa chambre.
Le trafiquant d'armes était sur le point de parachuter sa marchandise au-dessus de la forêt colombienne pour une commission de 5 millions de dollars, plus le prix de la marchandise.
Bout est enfin tombé.
La nouvelle va faire le tour du monde des services de renseignements en un temps record.
Très fiers de leur piège, après 6 mois d'enquête et de traque intense, la DEA et les services de renseignements du monde entier poussent un "ouf" de soulagement.
Le gouvernement russe, toujours d'une neutralité exemplaire, fera l'impossible pour que son compatriote ne soit pas extradé vers les Etats-Unis.
Au policier qui lui mettra les menottes lors de son arrestation, Viktor Anatolievitch Bout déclarera froidement et comme à son habitude : "Game-Over"...
Clap de fin pour un personnage hors catégorie...

 

 

 

 


Le commerce des armes de guerre ne connaît pas la crise.
Partout dans le monde, il fait vivre des familles entières, en France 160 000 personnes travaillent pour les usines d’armement.
Une industrie qui cultive le secret, et qui n’a pas toujours bonne réputation.

Mitrailleuses, bazookas, fusils d’assaut : des lignes d’assemblage jusqu’aux foires internationales de la guerre, les employés de ces entreprises se battent pour décrocher de nouveaux contrats.

Quels sont les secrets de cette profession si particulière ?
Des missiles aux avions de combats, peuvent-ils vendre leur dangereux arsenal à tous les Etats ?

En marge des ventes légales prospèrent aussi des filières parallèles : le marché noir des armes de guerre.
L’une de ses figures la plus célèbre s’appelle Viktor Bout.
Ce Russe longtemps insaisissable a inspiré à Hollywood le film Lord Of war.

Nous l’avons rencontré dans sa prison en Thaïlande.
Quelles sont ses révélations sur les dessous du business des armes ?