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Minamata - Empoisonnement au mercure au Japon

Suite notamment à la consommation de poissons, on compta près de 900 décès de 1949 à 1965.

La firme a par ailleurs reconnu 2200 malades officiels mais a payé près de 10 000 personnes atteintes pour qu'ils arrêtent les poursuites judiciaires (22 000 dollars chacun).

Des mères ne présentant aucun symptôme ont donné naissance à des enfants gravement atteints (malformations plus ou moins lourdes, handicaps divers ou multiples, enfants mort-nés…).

En 1959, le docteur Hajime Hosokawa, employé de la firme Chisso, acquit la certitude, suite à des expériences qu'il mena sur des chats, que les phénomènes observés étaient liés à la pollution par le mercure.
On avait, en effet, remarqué que les chats du port devenaient fous jusqu'à se jeter dans la mer pour s'y noyer.
Ceci apportait une note apocalyptique au mal qui touchait la ville, mais permit de faire le lien avec la population la plus touchée : les familles de pêcheurs.
Les poissons tenaient pour les deux groupes une part importante dans leur alimentation.

Les déversements de mercure continuèrent malheureusement jusqu'en 1966 où un procédé de synthèse plus économique (et accessoirement moins polluant) fut mis en place.
Durant toute cette période (1932-1966), environ 400 tonnes de mercure furent rejetées dans la baie.
A partir de 1977, les boues contaminées furent traitées et stockées.
En 1993, le mariage du prince héritier Naruhito avec la petite fille de Yutaka Egashira, président de Chisso à l'époque des faits, provoque une indignation passagère au Japon.
Il faudra attendre 1996 pour que l'État propose un compromis pour indemniser l'ensemble des victimes.
Aujourd'hui (2009), 53 ans après le début officiel de la maladie (mai 1956), plus de 13 000 personnes ont été reconnues par l'entreprise et l'Etat.