Site de Rikiai

Joyeux empêcheur de détourner en rond

 

SITES  A  VISITER

 

Compteur de visites


View My Stats

Pour créer un lien vers ce site, copier le code HTML suivant :

<a href="http://rikiai.jimdo.com/">Site de RIKIAI</a>

Les antennes de la colère

Branle-bas de combat à l'école Gerson de Lyon.
Les parents d'élèves sont sur le pied de guerre.
Les pancartes et banderoles en préparation donnent le ton : « Antenne-relais face aux écoles : démontage immédiat. »
Inquiets, les parents veulent des réponses.
« Il peut y avoir un risque.
Et l'on est capable de faire prendre un risque à nos enfants ? » s'agace une mère de famille. Une autre tempère : « On ne veut pas passer pour des intégristes écolos ou des technophobes.
On veut seulement une technologie saine qui ne mette pas en danger la santé de nos enfants. »

Autre lieu, même scène de mécontentement.
Dans le village de La Croisille, en Normandie, l'ambiance au conseil municipal est électrique.
Les élus s'apprêtent à voter l'installation d'une antenne-relais en bordure des maisons.
Les habitants sont furieux et les questions fusent.
Certains évoquent même le scandale de l'amiante.
Qu'importe, à huit voix contre une, le projet passe.
Au risque de se fâcher avec ses électeurs, le maire se frotte les mains.
La commune touchera un loyer de 3 000 euros par an...

Partout en France, la résistance s'organise contre les antennes-relais.
En cause : les ondes électromagnétiques.
De fait, ceux qui résident à proximité se plaignent de maux de tête, d'insomnies, de vertiges.
N'ayant toujours pas d'études concluant à la dangerosité de ces équipements, les électro-sensibles invoquent avec force le principe de précaution.
Un argument qui commence à être entendu par la justice.
De leur côté, les opérateurs sont tenus par la loi de couvrir l'intégralité du territoire.
Les antennes continuent donc de fleurir un peu partout et viennent s'ajouter aux 50 000 que compte déjà l'Hexagone.

-----------

Sur les toits, la peur monte. Et la colère avec.

Dans toute la France, les antennes relais suscitent la crainte des habitants.
Aujourd'hui, une centaine de collectifs se mobilise.

Leur objectif est clair : faire démonter l'antenne relais trop proche de leur école, de leur appartement, ou sur leur toit.
Et aller jusqu'à bloquer l'installation de nouveaux équipements.

Ces nouveaux rebelles sont de simples parents d'élèves, des retraités, de modestes voisins d'antennes.
Ils redoutent les conséquences sanitaires à long terme des ondes de la téléphonie mobile.

Certains disent même déjà souffrir de maladies liées aux antennes, certificats médicaux à l'appui.
Et les plus fragiles, les électro-sensibles, sont déjà contraints de fuir des villes trop magnétiques, devenues invivables.

Jamais la pression populaire n'avait été aussi forte contre ces équipements.

Interpellé, le gouvernement organise des réunions de crise pour mettre d'accord opérateurs et riverains.
Avec une question cruciale : trouver une solution pour concilier progrès, et respect de la santé.

Qui sont ces rebelles des ondes ?

Les antennes-relais rendraient- elles malades ?

Comment assurer une couverture téléphonique en toute sécurité ?