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Francois Mitterrand et la guerre d'Algérie

Pendant les trois premières années de la guerre d’Algérie 1954-1957, François Mitterrand, futur président de la République, est tour à tour ministre de l’Intérieur puis ministre de la Justice.
Il est l’un des personnages de premier plan des gouvernements de la IVeme République qui appliquent en Algérie une politique particulièrement répressive.
Un formidable non-dit entoure ces trois longues années, parmi les plus terribles de cette guerre.

Le film révèle, grâce notamment à des archives inédites, que François Mitterrand, ministre de la Justice du gouvernement de Guy Mollet, refusera la grâce, dans plus de 80 % des cas, aux militants du FLN condamnés à mort. 45 seront guillotinés.

Pourquoi, en tant que ministre de la Justice, celui qui allait abolir la peine de mort en 1981, cautionna-t-il la politique du pire du gouvernement de Guy Mollet ?

Pas à pas, le documentaire suit le futur président durant ces années qui conduiront la IVème République à l’abîme et interroge les témoins Français et Algériens et les proches de l’époque.


On savait Mitterrand ardent défenseur d’une guerre totale contre les Algériens et leur représentant, l’ALN (Armée de libération nationale).
Mais on découvre, dans les limbes des archives exhumées par les deux auteurs, un Mitterrand garde des Sceaux [de 1956 à 1957] qui, pendant seize mois, a refusé 80 % des demandes de grâce des militants algériens.
Il s’est fait un sinistre devoir de signer les billets d’exécution sans broncher »

Escadrons de la mort - L'école française

Dans les années 1970 et 1980, les dictatures militaires du Cône sud de l’Amérique latine ont férocement réprimé leurs opposants, utilisant à une échelle sans précédent les techniques de la « guerre sale » : rafles indiscriminées, torture systématique, exécutions extrajudiciaires et « disparitions », escadrons de la mort...
C’est en enquêtant sur l’organisation transnationale dont s’étaient dotées ces dictatures - le fameux « Plan Condor » - que Marie-Monique Robin a découvert le rôle majeur joué secrètement par des militaires français dans la formation à ces méthodes de leurs homologues latino-américains (et en particulier argentins).
Des méthodes expérimentées en Indochine, puis généralisées au cours de la guerre d’Algérie, pendant laquelle des officiers théoriseront le concept de « guerre révolutionnaire ».

Dès la fin des années 1950, les méthodes de la « Bataille d’Alger » sont enseignées à l’École supérieure de guerre de Paris, puis en Argentine, où s’installe une « mission militaire permanente française » constituée d’anciens d’Algérie (elle siègera dans les bureaux de l’état-major argentin jusqu’à la dictature du général Videla).
De même, en 1960, des experts français en lutte antisubversive, dont le général Paul Aussaresses, formeront les officiers américains aux techniques de la « guerre moderne », qu’ils appliqueront au Sud-Viêtnam.

Fruit d’une enquête de deux ans, menée en Amérique latine et en Europe, ce livre apporte d’étonnantes révélations, appuyées sur des archives inédites et sur les déclarations exclusives de nombreux anciens généraux - français, américains, argentins, chiliens...
Des dessous encore méconnus des guerres françaises en Indochine et en Algérie, jusqu’à la collaboration politique secrète établie par le gouvernement de Valéry Giscard d’Estaing avec les dictatures de Pinochet et de Videla, ce livre dévoile une page occulte de l’histoire de France, où se croisent aussi des anciens de l’OAS, des fascistes européens ou des « moines soldats » agissant pour le compte de l’organisation intégriste la Cité catholique...

 


Le Pen et la torture (guerre d'Algérie)

A deux reprises, François Mitterrand a promu la cause de Le Peng :
- en 1956 en donnant les pleins pouvoirs à l'armée
- en 1982 en demandant aux journalistes de s'intéresser davantage à lui.
frêche avant sa mort ne disait-il pas que Mitterrand avait toujours été d'extrême droite ?


Fils électriques sur le sexe.
Sommier métallique branché sur le secteur.
Supplice de l’eau.
Passage à tabac...
De nombreux Moudjahidines, les anciens combattants de la guerre d’Algérie, accusent Jean-Marie Le Pen de tortures.
Début 1957, en pleine bataille d’Alger, le président du Front national était engagé volontaire dans le prestigieux 1er Régiment étranger parachutiste.
Il n’est resté que trois mois dans la ville blanche, mais depuis cinquante ans les accusations s’accumulent.
José Bourgarel est parti à la rencontre de tous ceux qui ont approché de près ou de loin cette histoire : témoins algériens qui accusent Le Pen, journalistes, avocats, historiens… et Jean-Marie Le Pen lui-même, pour tenter de faire la lumière sur ce dossier.


Le jeune député poujadiste Le Pen s’engage, en 1956, dans le 1er régiment étranger de parachutistes et, le 28 décembre, débarque dans la Ville blanche.
Il est lieutenant et l'armée reçoit les pleins pouvoirs de François Mitterrand pour casser l'insurrection algéroise et démanteler les réseaux fln, à n'importe quel prix.
A peine dix jours plus tard, la 10e division parachutiste du général Massu y pénètre à son tour pour engager la bataille d’Alger qui généralisera l’usage de la torture.
D’où le titre sans équivoque de l’émission que nous pouvons paraphraser : Le Pen a-t-il… soumis les Algériens à la question ?
« le vieux président du Front national balaie du revers de la main les accusations dont il fait l’objet». Mais ces accusations, ressassées depuis des dizaines d’années par Le Canard enchaîné, Le Monde et Libération seront, jeudi prochain, proférées par quatre vieux Algériens qui se plaignent d’avoir «subi de sa main différentes violences» et ont eu le courage d’affronter la caméra pour le dire haut et fort.