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Un siècle de progrès sans merci ( Jean Druon)


CINQUIEME EPISODE : Des grains de sable

SIXIEME EPISODE : Un pacte indéfectible ?

CINQUIEME EPISODE : Des grains de sable

L’humanité est-elle libre de choisir sa destinée ?
Qu’est-ce que la science peut nous dire de ce nous sommes et de notre devenir.
Les physiciens et physiciennes du XIXe siècle pensaient pourvoir tout expliquer du monde à partir de la mécanique de Newton, celles et ceux du XXe siècle tentent d’exploiter les nouvelles sciences de la complexité pour modéliser le champ des sciences sociales.

Cette partie propose une traversée du siècle aux côtés des penseurs de la complexité qui ont mis au point des outils pratiques et théoriques "à tout faire".
Munis de ces outils, les scientifiques devenus ingénieurs du savoir s’activent à modeler et façonner les relations entre les hommes et femmes et la fabrication d’un univers social entièrement artificiel.

La question est finalement posée de savoir si la conscience peut agir dans la construction d’un monde qui ne soit pas la résultante directe des luttes de pouvoir et des avancées scientifiques ?

Prigorine avait espéré qu’en approchant les origines de la complexité d’une façon moins réductrice, la physique retrouverait l’humanisme du projet des Lumières.
Mais, comme les penseurs progressistes du XVIIIe siècle qui, au nom de l’universalité, s’étaient attelés à favoriser l’avènement de la bourgeoisie, Prigorine n’avait-il pas été victime d’une nouvelle illusion ?

SIXIEME EPISODE : Un pacte indéfectible ?

Les anciens avaient déjà presque tout vu et tout dit de ce qui s’accomplit à travers la destinée humaine.
Nous reviendrons ici sur le pacte indéfectible existant entre les puissances qui prétendent détenir le pouvoir de guider l’aventure humaine et ceux qui s’activent à produire de nouvelles connaissances scientifiques.
La Conquête de l’Ouest, la modernisation du Japon, l’essor industriel américain, la physique sous le troisième Reich, le développement des programmes nucléaires, la décolonisation, les projets de recherche génétique, sont autant de cas abordés ici qui nous aideront à comprendre pourquoi ce pacte n’a pu être délié, pourquoi le génie de l’homme s’emploie à favoriser le pouvoir de dominer.

Que l’Amérique de l’après-guerre, comme les autres grandes puissances, fit un large usage des talents nazis indiquait simplement que l’Allemagne nazie, et les collaborations de toutes sortes, ne furent pas comme le prétendit une fois un piètre résistant devenu homme d’État une parenthèse de l’histoire.
Elle fut au contraire une apposition inouïe de l’histoire, y trouvant son origine et s’y prolongeant sans bouleversement.
Les sources de la puissance étaient les mêmes que celles de la barbarie et elles restèrent intactes.
Au-delà de sa spécificité, le troisième Reich avait surtout été un signe paroxystique de la violence de nos civilisations évoluées.
Plus un individu y occupait une place importante et plus il y participait.
Nul primitif n’aurait jamais pu la concevoir.
Il ne pouvait y avoir de mauvaise conscience lorsqu’il s’agissait de défendre ses intérêts vitaux.