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Marchands d'anthrax

Des courriers piégés au bacille du charbon causant la mort de cinq personnes une semaine après le 11-Septembre, des scientifiques spécialistes de l'anthrax retrouvés morts de façon étrange, des laboratoires privés ultrasecrets manipulant les virus les plus toxiques, des gouvernements investissant des milliards dans la biodéfense... : tous les ingrédients d'un véritable thriller sont réunis dans ce documentaire.

Originaire du Zimbabwe, où a eu lieu en 1978 la plus grande épidémie d'anthrax, causant la mort de plus de 300 personnes, Roberto Coen s'est immédiatement interrogé sur le lien entre cette épidémie et les enveloppes piégées de 2001.
En partant de cette affaire, il a parcouru le monde pendant presque cinq ans pour comprendre ce qui s'est passé et faire la lumière sur le véritable commerce de l'anthrax, l'une des bactéries les plus mortelles au monde.
Au fil de ses rencontres avec les scientifiques, les militaires, les hommes politiques ou les journalistes ayant travaillé sur ce sujet, il apprend que de nombreux pays investissent massivement dans la biodéfense, parfois au mépris du droit international.

La frontière entre recherche défensive et technologie d'attaque (prohibée) est parfois floue ; et l'investissement astronomique que représente l'armement chimique semble justifier les arrangements les plus secrets...

Au fil de ce documentaire fouillé, digne des meilleurs romans noirs, Roberto Coen met en évidence les affaires opaques dans lesquelles trempent les gouvernements occidentaux, notamment le sinistre “Project Coast”, un programme de recherche bactériologique secret du gouvernement sud-africain mené lors de l’apartheid.
Il avait notamment pour but de créer une “bombe noire”, qui n’affecterait que les populations de couleur.
Plus inquiétant encore, le réalisateur montre que cette recherche biologique, au départ publique, passe peu à peu entre les mains d’entreprises privées à l’aide de sociétés offshore qui travaillent pour le compte des États sans véritable contrôle et disséminent ces technologies un peu partout dans le monde.
Un état des lieux alarmant.

Roberto Coen précise :
"Si la recherche bactériologique était autrefois l’apanage des États, depuis quelques années, ce sont les entreprises privées qui s’en chargent.
Or, il est très difficile de contrôler ce qu’elles font […].
D’autant que ces sociétés s’internationalisent.
C’est ainsi le cas d’Emergent Bio-Solutions, qui fabrique le seul vaccin contre l’anthrax homologué aux États-Unis.
Prochainement, l’entreprise va ouvrir en Malaisie, un pays musulman, un laboratoire BSL 4 [le plus haut niveau de sécurité, réservé à la recherche sur les agents pathogènes les plus dangereux, ndlr].
Pourquoi dans ce pays ?
Avec quel niveau de précaution ?
Il faut savoir que la dissémination de ces germes présente des risques énormes : ce sont des organismes vivants, qui se reproduisent et se répandent.
Une fois dans la nature, ils sont impossibles à récupérer. […]
Selon moi, cette menace est bien plus terrifiante que le nucléaire".

1 : Les débuts de l’enquête. Le réalisateur Roberto Coen explique son intérêt pour les armes biologiques et comment son enquête a commencé.

2 : Des sciences dangereuses. Roberto Coen évoque l’existence et les dangers d’un monde parallèle à la recherche médicale, non régulé et à l’abri des médias. Il découvre une recherche secrète contraire à la déontologie scientifique, une science au service de la mort.

3 : Vers une guerre bactériologique ? Roberto Coen décrit l’implication des laboratoires privés dans la course aux armes biologiques.

4 : Emergent Bio Solution, une entreprise américaine. Malgré la signature d’un traité international en 1972 interdisant la recherche d’armes biologiques offensives, le nombre de laboratoires s’est multiplié partout dans le monde. Emergent Bio Solution fabrique le seul vaccin homologué contre l’anthrax, tous les soldats américains qui partent en opération dans des théâtres de guerre doivent être vaccinés.