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Sur les pas de Beethoven

Fascinant, génial, torturé, Ludwig van Beethoven (1770-1827) a été le premier compositeur soucieux de refléter, avec sa musique, l'air de son temps. Portrait d'une icône meurtrie par la surdité et visite guidée des lieux symboliques de son existence.

A Bonn, la maison natale de Ludwig van Beethoven abrite aujourd'hui la plus grande collection de ses manuscrits autographes. Vienne, la capitale impériale des Habsbourg, reste marquée par la présence de l'artiste qui y a brillé et beaucoup créé.
Ce documentaire propose de revenir sur les traces du génie et fait intervenir de grands musiciens ou spécialistes de son œuvre, parmi lesquels Kurt Masur, l'un des plus éminents chefs d'orchestre au monde.
Issu d'une famille modeste et d'une lignée de musiciens, Beethoven donne son premier concert en 1778, à Cologne. Son père souhaite en faire un nouvel enfant prodige, à l'instar de Mozart.
Le jeune homme habite à Bonn, qui est alors la résidence des princes électeurs de Cologne.
Son professeur, Christian Neef, organiste de la cour, lui demande de jouer des morceaux de Bach et l'initie à la philosophie des Lumières.
Dans la chapelle des princes, il travaille sa technique instrumentale et ses premières compositions. Son talent est vite remarqué par le prince électeur Maximilian Franz.


Malgré ses idées révolutionnaires, Beethoven finit par partir à la conquête des salons de l'aristocratie viennoise.
Réceptif à ses audaces, le prince Lobkowitz devient un de ses mécènes.
Le compositeur écrit librement.
Des extraits de ses correspondances apportent des éléments d'information sur sa personnalité.
Admirateur de Plutarque, Homère, Goethe ou encore Schiller, Beethoven cherche à se construire, pour la postérité, un personnage : celui du héros, obligé de vivre des souffrances extraordinaires et capable de les surmonter.
La surdité le touche dès 1802 et devient totale à la fin de sa vie.
Terrassé, il arrive néanmoins à créer un nouveau chef-d'œuvre, L'Ode à la joie, célébration du triomphe de la paix et de la fraternité sur le désespoir.
Assombri par une succession de drames familiaux et par la solitude, il meurt en 1827 à la suite d'une longue agonie.