Irradiés pour la France
Voici le document culte qui a été à l'origine de la médiatisation du combat de ceux que l'on appelle aujourd'hui les vétérans de l'apocalypse nucléaire
française.
Ils étaient jeunes, appelés du contingent ou engagés, civils ou militaires et furent envoyés sur les bases atomiques françaises du Sahara et de
Polynésie.
Là, ils se sont retrouvés, sans le savoir, dans des zones contaminées, n'ont fait l'objet d'aucun suivi médical et ont souvent trouvé la mort suite à cette
exposition radioactive.
Aujourd'hui, cinquante ans après les faits leurs veuves et leurs familles demandent réparation tandis que l'État au non du secret absolu qui entourait les affaires
nucléaires de la France, continue à nier la réalité de leurs pathologies, malgré le vote en 2009 d'une loi d'indemnisation des victimes du nucléaire militaire français.
Cobayes de l'apocalypse nucléaire, une contre- enquête exclusive sur les victimes des essais nucléaires français, par l'un des spécialistes de la
question.
Quelle responsabilité face au danger du nucléaire ?
À l'aide de nombreux témoignages de vétérans et d'archives, Jean-Philippe Desbordes revient notamment sur le rôle de chacun ? scientifiques ou
politiques.
Il dénonce les preuves effacées, parmi lesquelles des états de service de vétérans incomplets, ou bien les dosimétries parfois atténuées dans les différentes
archives.
Pour l'auteur, la question qui se pose naturellement est celle de la responsabilité de l'État français.
Était-il au courant du danger lié aux retombées radioactives ?
Pourquoi de nombreux documents ont-ils été falsifiés ?
Un an et demi après son adoption, la Loi Morin relative à la reconnaissance et à l'indemnisation des victimes des essais nucléaires français est-elle appliquée
?