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Le paradis radioactif

(Mururoa et la Polynésie française)

Pendant 8 ans, entre 1966 et 1974, la République française a effectué pas moins de 46 essais nucléaires aériens en Polynésie française, niant en permanence les éventuels dangers sanitaires auxquels pouvait être exposée la population locale.
Or, chaque essai a provoqué des retombées radioactives sur l?ensemble des archipels habités de la Polynésie.

-Total des essais dont aériens :
-Etats-Unis 1 030 dont 215 aériens
-URSS 715 dont 216 aériens
-France 210 dont 45 aériens
-Grande-Bretagne 45 dont 21 aériens.
-Chine 43 dont 23 aériens.
-Inde 6 essais.

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Les essais nucléaires menés par la France dans le Pacifique ont durablement affecté l'environnement et les populations.
Ce documentaire dénonce la destruction d'une région autrefois considérée comme un paradis terrestre.

Liberté, égalité, radioactivité !
Dans les années 60, désireuse de rester dans le camp des grandes puissances, la France veut se doter de sa propre arme nucléaire.
Les premiers essais commencent dans le Sahara algérien.
Après l'indépendance de l'Algérie, les autorités françaises décident de poursuivre leurs essais dans le Pacifique, en Polynésie française, notamment sur les atolls de Mururoa et de Fangataufa.

Le 2 juillet 1966, de Gaulle regarde le premier champignon atomique français s'élever au-dessus de la lagune polynésienne.
Par la suite, malgré les nombreuses protestations qui s'élèvent dans le monde entier et les actions menées notamment par Greenpeace, tous les présidents français se prononcent en faveur de la poursuite des essais.
Les risques d'irradiation liés aux explosions, même quand elles sont réalisées sous terre à partir de 1974, sont bien connus.
Mais le gouvernement français refuse de faire évacuer les populations locales, "pour des motifs politiques et psychologiques" comme l'indiquent des notes alors confidentielles du ministère de la Défense.
Rendus partiellement publics depuis, ces documents encouragent aujourd'hui les populations concernées à demander l'accès à l'ensemble des dossiers, ainsi que des réparations pour les préjudices subis.